Nom scientifique : Cedrus libani (A.Rich., 1823)
Nom vernaculaire : Cèdre du liban
Famille : Pinaceae
Caractéristiques morphologiques : Le Cèdre du liban (Cedrus libani) fait partie de la famille des Pinacées tout comme les sapins, les mélèzes ou encore les pins. La hauteur moyenne du Cèdre du Liban est de 20 à 40 mètres. Il est connu pour sa très grande longévité qui peut atteindre 1500 à 2000 ans.
Les feuilles sont des aiguilles persistantes longues de 2 à 3,5 cm et de couleur verte, regroupées sur les rameaux courts et isolées sur les jeunes pousses. Les fleurs mâles sont des inflorescences mâles sous forme de chatons de couleur jaune-verdâtre et de forme conique. Les fleurs femelles sont des petites boules vertes qui apparaissent à l'extrémité des rameaux courts. Ses fruits sont de forme conique, rétrécis aux 2 extrémités. Ils restent trois ans sur l’arbre avant de s’écailler.
Cycle de vie : La floraison a lieu en septembre-octobre.
Régime alimentaire :
Habitat et répartition : Cette essence est initialement présente dans les montagnes du nord du Liban, dont il est le symbole, mais on retrouve également des peuplements dans les montagnes de Syrie et en Asie mineure. Au Liban, on l'appelle aussi “cèdre de Dieu”. En Europe, il est planté pour l’ornement.
Histoire : Très cité dans la littérature, notamment Alphonse de Lamartine, Antoine de Saint-Exupéry ou encore Gibran Khalil Gibran, le cèdre du Liban est adopté en 1943 comme symbole du drapeau libanais. Les forêts de Cèdres du Liban, dans l’actuel pays, ont été énormément exploitées depuis l’antiquité comme matériel de construction des monuments sacrés (comme le premier et second temple de Jérusalem) et des bateaux phéniciens, assyriens, romains et égyptiens. Son bois a également servi à la confection de sarcophages et de tombeaux. Les très nombreuses utilisations du bois de cèdre sont liées à sa nature résistante et imputrescible.
Menaces : L’UICN le considère comme « vulnérable » car dans son aire de répartition d’origine, les populations de Cèdre sont en déclin, notamment à cause de l’urbanisation, la surexploitation et l’augmentation des sécheresses provoquées par le changement climatique.
Master Valorisation et Médiation des Patrimoines Promo 29, Daria Fourgeot et Marie-Amélie Delogu
Dernière mise à jour : 28/05/2024