Collaborer et s’(auto-)évaluer au sein des équipes scientifiques : un outil de visualisation des activités évolutive
Pratiquée depuis longtemps par les chercheurs au niveau des Unités de Recherche (UR), la collaboration et l’évaluation des activités réalisées par les différentes équipes est désormais considérée comme naturelle et récurrente, mais aussi chronophage, pas toujours ni « très objective » ni transparente pour l’ensemble des différents membres de la communauté.
Cette collaboration entre acteurs, entre institutions et entre acteurs et institutions, qui coordonne et dynamise l’activité quotidienne de chacun, pourrait-elle être plus perceptible ? L’évaluation qui s’inscrit dans le contexte et le calendrier universitaire qui vise à rendre compte du travail scientifique mené dans des dimensions interactionnelles de nature humaine, organisationnelle et technologique, sur une période donnée et par l’ensemble des membres impliqués dans des projets, des publications et des responsabilités collectives (administratives et pédagogiques), pourrait-elle être plus transparente ?
Dans la perspective de rendre compte de cette collaboration et de faciliter la procédure d’auto-évaluation des UR, nous proposons lors de ce séminaire de présenter un projet croisant des travaux issus des sciences de l’information et communication, de l’informatique avec les sciences de l’éducation/formation. Cette rencontre tri-disciplinaire offre les moyens de caractériser la collaboration entre les acteurs impliqués dans diverses recherches réalisées au sein d’une UR qui se veut dynamique, stratégique et exploratoire. Elle donne également du sens à l’évaluation en offrant un outil de visualisation graphique présentant l’organisation de l’information via un concept opératoire, la graine d’information, unité élémentaire de sens, concrète (description) ou abstraite (interprétation), combinable avec d’autres, pour construire des représentations d’une organisation et ses modalités de transformation (pour une structure émancipatrice).
Mots clés : représentation, visualisation graphique, interactions, collaboration, auto-évaluation, émancipation.
Bibliographie :
Haiech, J., Martinent, E. Forest, C., Hervé (2019). Injonction paradoxales et violences symboliques à l’origine des inconduites scientifiques ?, Editorial, Ethics Medicine and Public Health 8:141-145
Lacombe, É. (2021). Transformation numérique des organisations en réseau : les potentiels d'une schématisation dynamique de l'information, thèse de doctorat soutenue le 21 juin 2021, dans le domaine de l’information et de la communication, Université Bordeaux 3, http://www.theses.fr/2021BOR30016
Neptune, N. et Mothe, J. (2015). Analyse bibliométrique : Une aide pour l'évaluation des unités de recherche. (2015) In: 4eme Séminaire Veille Stratégique Scientifique et Technologique (VSST 2015), 11 May 2015 - 13 May 2015 (Grenade, Spain).
Pélissier, C. (2014). Le processus d’aide dans un dispositif numérique, revue internationale Formation et profession, pp 41-52, volume 22(1).
Rostaing, H. (1996). La bibliomé́trie et ses techniques. Sciences de la Société ; Centre de Recherche Rétrospective de Marseille. Collection Outils et méthodes. hal-01579948
Les intervenants
Éric Lacombe, Docteur-consultant, Laboratoire MICA – Université Bordeaux Montaigne
Chrysta Pélissier, MCF-HDR, Laboratoire LHUMAIN – Université Montpellier 3